Ski Roue

Il fait froid. Le soleil pointe un petit bout de rayon... Je sors pour une sortie DT1 de 20 kms sur route. A cette heure de l'après midi il y a peu de voiture. Je pars de la Ferté. Le vent est très fort sur le plateau, de côté. Le retour de bâton est un peu emporté et je me sens un peu désaxé. Je me concentre sur mon ski. Bien monter sur les appuis pour lutter contre cette force qui me "vrille". Ce type de condition peut tout à fait se rencontrer sur une course, et particulièrement sur la Trans'ju ou sur les longues courses en Suède où l'on traverse de long plateau. Je m'accroche, et me détend un peu dans la forêt d'Orveau et ses montées en lacets. C'est curieux, je me sens à l'aise dans les fortes montées. Mon Rythme est bon, soutenu. Mon coeur monte bien dans les tours et je parviens à bien contrôler le ski malgrè une route détermpée. J'enchaîne les descentes et les montées, puis ressort sur la plaine pensant être poussé par le vent... Dommage : il a tourné et je me retrouve à nouveau avec lui, de face. Je sers les dents et je me félicite de me retrouver toujours dans des conditions difficiles. C'est comme ça que l'on bosse le mental... C'est ça qui m'a fait ne pas me poser de question dimanche dernier... Le jour tombe doucement. a la voiture m'attend un bon thé bien chaud, le grand compagnon de toutes mes sorties... Au loin, le cris d'un chien s'enroule autour des effluves de feu de bois... Je suis bien en hiver, me dis-je. A la porte de ma saison des courses de l'Euroloppet...